L’école à la maison au Québec : la réalité des familles défavorisées

La pandémie de la COVID-19 a mis en évidence la désuétude des écoles ainsi que le manque et l’épuisement des enseignants. Terry Pomerantz souligne les impacts de l’école à la maison sur les enfants et les familles défavorisés.

L’école à la maison, c’est quoi et pourquoi?

En temps normal, certaines familles choisissent de scolariser leurs enfants à la maison. Les principales raisons qu’invoquent les parents sont que les enfants auront plus d’autonomie en étudiant à leur rythme, qu’ils échapperont à l’intimidation et qu’ils auront toute l’attention de leurs parents-enseignants.

Les parents qui prennent cette décision doivent se conformer aux règles précises établies par le ministère de l’Éducation du Québec. Ils doivent veiller à ce que leur enseignement suive à la lettre les programmes du Ministère.

Enfant regardant un vidéo de calcul (avec crai et tableau noir) sur un ordinateur portable à la maison

3 choses à considérer pour scolariser les enfants à la maison

Même en temps normal, faire l’école à la maison est un défi pour les parents! Voici 3 choses qu’ils doivent prendre en compte pour scolariser leurs enfants à la maison :

  • Se procurer les manuels scolaires, didactiques et certains équipements approuvés par les directeurs d’école;
  • Suivre un cheminement rigoureux selon le niveau et le domaine;
  • Maintenir la plus haute motivation possible, non seulement des enfants-élèves, mais aussi leur propre motivation à titre de parents-enseignants.

Les évaluations obligatoires

Tous les enfants qui font l’école à la maison doivent se soumettre aux évaluations périodiques obligatoires du ministère de l’Éducation. Tout comme les enfants qui fréquentent l’école publique ou privée, les enfants qui sont scolarisés à la maison doivent les réussir pour passer au niveau supérieur.

L’école à la maison imposée par la COVID-19

Pour mieux contrôler la pandémie, le gouvernement et la santé publique du Québec ont imposé l’école à la maison. Terry Pomerantz souligne les impacts malheureux de cette situation sur les enfants des familles défavorisées : « C’est très difficile pour les parents d’aujourd’hui de faire l’école à la maison. Les 2 travaillent très fort, à l’extérieur habituellement, à la maison pour nombre d’entre eux depuis un an. Chez les familles défavorisées, souvent monoparentales, c’est encore plus difficile! Les parents doivent s’absenter pour le travail et s’ils travaillent à la maison, l’espace d’un 3 ½ ou d’un 4 ½ devient rapidement exigu pour des parents stressés par la pression des échéanciers et les enfants aux prises avec leurs devoirs de mathématiques et d’analyse de textes. »

Terry Pomerantz enchaine : « Pour former nos enfants adéquatement, ça prend des professionnels à plein temps avec les bons outils. Même en pandémie, on devrait garder les écoles ouvertes tout en prenant les mesures adéquates comme une aération des classes adéquate, l’utilisation des tests rapides et une supervision sévère et constante du port du masque, de la circulation des étudiants et du respect des distances. Au besoin, embauchons des surveillants dédiés et investissons dans les équipements! »

Mère et son enfant avec matériel pédagogique, regardant l'ordinateur

Aides disponibles au Québec

Parmi les services d’aide disponibles pour scolariser les enfants à la maison, mentionnons Alloprof qui donne des conseils sur les outils à se procurer pour le téléenseignement, ainsi que Services scolaires et SOS Profs dont les services vont du rattrapage scolaire jusqu’à la préparation des examens en passant par l’aide aux devoirs.

Comment pouvons-nous aider les enfants des familles défavorisées à faire l’école à la maison?

« Pour aider les enfants des familles défavorisées, continuons à supporter les banques alimentaires, les organismes qui donnent vêtements et fournitures scolaires aux familles démunies. Donnons livres, ordinateurs, imprimantes et offrons à une famille défavorisée les services d’un tuteur ou d’une tutrice pour l’aide aux devoirs. »

Durant la pandémie de la COVID-19, la fondation Pomerantz continue de soutenir activement plusieurs organismes qui viennent en aide aux enfants et aux familles défavorisées, dont Jeunesse au Soleil, et les organismes qui œuvrent sans répit à l’intégration des jeunes des communautés culturelles, sans oublier le Service de pédopsychiatrie du Centre de développement et de santé mentale de l’Hôpital général juif de Montréal.

« Donnons à tous ces enfants ce qu’il leur faut pour qu’ils croient en eux et pour qu’ils croient à leurs rêves! Les enfants défavorisés que nous aidons aujourd’hui seront peut-être les scientifiques dont les travaux contribueront à sauver des millions de vies dans 25 ou 30 ans! », conclut Terry Pomerantz.

Entrepreneur and prominent figure in Montreal's real estate and manufacturing sectors, Terry Pomerantz approaches every aspect of life with heart and character. At the helm of Domfoam and T.R.A.M.S Property Management, he carries on his late father's legacy while dedicating his philanthropic commitment to the Pomerantz Foundation, which has been actively supporting children's causes since 1991.