Expliquer la guerre aux enfants facilement

Chaque jour, les médias diffusent des dizaines de manchettes sur les guerres et les menaces de conflits. Curieux, les enfants écoutent leurs parents qui en discutent. Même s’ils ont l’air de jouer, ils n’en sont pas moins attentifs aux propos des adultes. « Expliquer la guerre aux enfants est une nécessité absolue si on veut les rassurer » dit calmement Terry Pomerantz. « Il faut toujours être tout ouïe aux silences de nos enfants. »

Expliquer la guerre aux tout-petits

Les tout-petits ne parleront pas de la guerre d’eux-mêmes. Ils ne comprennent pas encore très bien la notion de guerre. Cependant, ils perçoivent l’angoisse de leurs parents, sans trop savoir ce qui en est la cause.

C’est important que les parents rassurent leur enfant en lui expliquant qu’ils s’inquiètent à cause d’une guerre qui se passe loin. L’explication doit être simple, courte et votre attitude chaleureuse, enveloppante. Expliquez à votre enfant que vous êtes toujours disponibles pour l’écouter quand il en aura besoin. Faites-lui comprendre qu’il n’est pas la cause de votre inquiétude.

Expliquer la guerre aux enfants de 6 à 8 ans

Avant de parler de la guerre à un enfant de 6 à 8 ans, il est préférable d’attendre que les questions viennent de lui, à moins que vous ayez remarqué qu’il soit perturbé. Avant d’aborder le sujet précis de la guerre, assurez-vous que c’est bien ce sujet qui le préoccupe.

jeune enfant entre 6 et 8 ans coloriant à la table d'une garderie scolaire

Expliquer la guerre aux enfants de plus de 8 ans

Un enfant de plus de 8 ans a besoin de comprendre les faits pour être rassuré. Contrairement à ce que certains pensent, éviter de parler de la guerre à un enfant de plus de 8 ans stimulera son imaginaire en créant des hypothèses pour expliquer ce qu’il ne comprend pas. Il est dans la nature humaine d’imaginer le pire et votre enfant n’y échappe pas.

Expliquez-lui la guerre par petits segments. Questionnez-le pour vous assurer qu’il a bien compris vos propos et qu’il n’a plus peur. Répétez-lui que vous êtes disponible pour répondre à ses questions. Si vous avez un globe terrestre ou une carte du monte sous la main, montrez-lui où se déroule le conflit et à quel point il en est éloigné.

L’action comme antidote

Que ce soit pour un adulte ou un enfant, l’implication est souvent un excellent moyen de s’apaiser en ayant un minium de contrôle sur ce qui se passe, même si c’est loin de chez nous. Ainsi, vous pouvez proposer à votre enfant d’écrire des messages de paix qu’il affichera à sa fenêtre, d’organiser une collecte de fonds à l’école ou de faire signer par ses amis une pétition d’appui aux victimes du conflit. Les fonds recueillis peuvent être remis à l’agence de l’ONU pour les réfugiés et la pétition présentée au député fédéral du comté. Appuyez votre enfant dans ses démarches. C’est une excellente façon de consolider sa confiance en lui et ses aptitudes à socialiser.

« En se sentant utile, en voyant l’appui que vous lui donnez et en constatant la participation de ses amis et des voisins, votre enfant se sentira en sécurité, bien entouré et beaucoup moins anxieux! » conclut Terry Pomerantz.

parents et enfants heureux s'amusant ensemble à l'extérieur

Entrepreneur et figure éminente dans le secteur immobilier et manufacturier à Montréal, Terry Pomerantz aborde chaque aspect de la vie avec cœur et caractère. À la tête de Domfoam et T.R.A.M.S Property Management, il perpétue l'héritage de son défunt père tout en consacrant son engagement philanthropique à la Fondation Pomerantz, qui soutient activement des causes en faveur des enfants depuis 1991.