Selon l’UNESCO, chaque mois, à l’échelle mondiale, 1 élève sur 3 est victime de harcèlement scolaire. En 2019, 20 % des élèves âgés de 12 à 14 ans ont été victimes de harcèlement en ligne.
Au Québec, une étude de l’Institut de la statistique du Québec (IST) révèle que 32 % des élèves du secondaire ont été victimes d’au moins un geste d’intimidation à l’école.
Une définition du harcèlement scolaire
L’UNESCO définit ainsi le harcèlement scolaire :
« Le harcèlement scolaire est un processus social néfaste qui se caractérise par une dynamique de pouvoir déséquilibrée, laquelle découle des normes sociales et institutionnelles. Les agissements sont souvent répétés et se manifestent par un comportement interpersonnel indésirable des élèves ou du personnel scolaire qui cause un préjudice physique, social et émotionnel aux personnes ou aux groupes ciblés ainsi qu’à l’ensemble de la communauté scolaire. »
Les principales manifestations de l’intimidation à l’école :
- Agression physique (frapper, donner des coups de pied ou des coups de poing)
- Agressions verbales (menacer, insulter, faire des commentaires ethnoculturels ou sexuels, cyberintimidation)
- Exclusion sociale (propager des rumeurs, dénigrer, exclure, cyberintimidation)
Terry Pomerantz commente « Autrement dit, une petite bande d’élèves “taquine”, rigole, joue des tours pendables, bouscule ou injurie un ou une élève en particulier. Ce “sale” jeu peut commencer dans l’autobus scolaire et se poursuivre bien après l’école avec le cyberharcèlement. Humiliés, les jeunes qui en sont victime se replient sur eux-mêmes, s’isolent et n’en parlent surtout pas à leurs parents. Ils en viennent à croire que les personnes qui les harcèlent sont tellement puissantes que ni leurs parents ni leurs profs ne peuvent les protéger.
C’est clair que nous devons agir tous ensembles, parents, personnel scolaire, organismes communautaires et élèves pour contrer ce fléau qui gangrène plusieurs milieux scolaires. Les conséquences du harcèlement des enfants en milieu scolaire vont bien au-delà des portes de l’école ! »
Les causes du harcèlement scolaire
Certains harceleurs en milieu scolaire, gars ou filles, sont des enfants qui veulent s’intégrer à un groupe. Animés par un besoin d’attention et par des émotions complexes, ces enfants sont attirés par une « p’tite gang » plus originale et plus solidaire à leurs yeux. Pour s’y intégrer, les « nouveaux membres » harcèlent par mimétisme pour « faire leurs preuves » et être populaires dans la « p’tite gang ».
Trop souvent ces garçons et ces filles harceleurs ont été eux-mêmes témoins ou victimes de harcèlement à l’école.
L’ignorance des moyens à prendre pour contre le harcèlement scolaire, la mésinformation des parents, l’indifférence des amis des victimes et le manque de moyen du personnel scolaire favorisent aussi le harcèlement scolaire.
Les cibles du harcèlement scolaire
La plupart des causes du harcèlement scolaire reflètent les préjugés les plus courants de notre société. On y retrouve l’identité de genre, l’orientation sexuelle, l’origine ethnique, un handicap physique ou psychologique, la tenue vestimentaire, les difficultés de communication, la timidité, etc.
Reconnaître les premiers signes de harcèlement scolaire
C’est souvent le comportement des enfants à la maison et à l’extérieur de l’école qui indique qu’ils sont victimes de harcèlement. Voici quelques comportements révélateurs :
- La victime se replie sur elle-même. Elle parle moins. À la maison l’enfant s’isole dans sa chambre. À l’école, il/elle ne pose plus de question en classe et participe avec réticence aux activités de groupe.
- Sur le chemin du retour à la maison, la victime marche seule. Dans l’autobus scolaire, elle aura tendance à s’assoir seule ou toujours avec la même personne.
- La victime dort moins longtemps que le minimum requis (8 à 10 heures).
- La victime est anxieuse à l’idée d’aller à l’école ou de participer à des activités parascolaires.
- Les victimes de cyberintimidation se réveillent la nuit pour consulter les réseaux sociaux.
- Leur intérêt pour l’étude, les devoirs et les examens d’examen diminuent tout comme les résultats académiques.
- Le harcèlement peut entrainer le décrochage scolaire, surtout au Secondaire.
Le rôle des établissements scolaires
Autant les parents que le personnel scolaire, incluant les brigadiers et les brigadières, les conducteurs et les conductrices d’autobus scolaire, jouent un rôle primordial pour que la victime échappe le plus rapidement possible au cycle infernal du harcèlement et identifie les agresseur.es.
Dès qu’un parent ou qu’un membre de l’équipe école remarque un changement de comportent chez un enfant, il devrait aller vers lui et tenter d’établir un lien de confiance et un dialogue pour que l’enfant victime de harcèlement explique ce qui lui arrive.
Les principales conséquences du harcèlement scolaire
Tant chez les agresseurs que chez les enfants victimes de harcèlement scolaire, on note les conséquences suivantes:
- La victime souffre souvent de maux de tête, d’indigestion, d’anxiété et même de dépression.
- Les risques de suicide augmentent tant chez l’enfant qui intimide que chez l’enfant qui est victime d’intimidation à l’école.
- Les experts remarquent des risques plus élevés de troubles d’adaptation scolaire tant chez l’enfant agresseur que chez l’enfant agressé (absentéisme, mauvais résultats académiques).
- Les jeunes qui intimident présentent un risque plus élevé de consommer des drogues et de l’alcool et de commettre des actes criminels.
Conseils aux parents
Les experts recommandent aux parents d’apprendre à connaitre les enseignants de leurs enfants, ainsi que les autres adultes en position d’autorité.
- Indiquez-leur que vous désirez collaborer avec eux pour lutter contre le harcèlement des enfants.
- Participez à des activités bénévoles à l’école (Ex. : activités parascolaires).
- Invitez d’autres parents à s’impliquer. Pourquoi ne pas initier un regroupement parents-enseignants-élèves dédié à la prévention du harcèlement des enfants?
- Maintenez un climat favorable au dialogue et à la communication des émotions avec votre enfant.
- N’entravez pas les mesures que prend l’école contre le harcèlement scolaire.
- Si votre enfant est impliqué à titre d’agresseur, supportez l’école si elle prend des mesures correctrices à son endroit.
« Nous sommes tous des parents et nous adorons nos enfants. Mais parfois ces derniers prennent à notre insu un chemin discutable. C’est en faisant confiance au personnel scolaire et aux intervenants bénévoles que vous lui manifesterez la plus belle marque de confiance et la plus belle preuve d’amour », souligne Terry Pomerantz.
La Fondation Pomerantz et la prévention du harcèlement scolaire
Soulignons que sous la gouverne de Terry Pomerantz et de son équipe, la Fondation Pomerantz consacre tous ses efforts et tous ses programmes de collecte de fonds à aider les enfants différents et défavorisés.
Depuis sa création, la mission de la Fondation lui a permis de soutenir financièrement plusieurs organisations qui interviennent auprès des jeunes pour les aider à relever les défis que la vie a mis sur leur chemin.
L’équipe de la Fondation Pomerantz tient à mentionner le travail exceptionnel de Jeunesse au soleil dont les activités sportives permettent aux jeunes de construire leur estime de soi, de développer leur socialisation, d’affronter l’échec et d’intervenir adéquatement pour prévenir la victimisation d’un autre enfant en milieu scolaire.
Au nom de tous les enfants, la famille Pomerantz remercie ses donateurs et ses donatrices ainsi que tous les bénévoles et tous les intervenants qui permettent aux jeunes de se prémunir contre le harcèlement et d’être fiers d’être qui ils sont.
Entrepreneur et figure éminente dans le secteur immobilier et manufacturier à Montréal, Terry Pomerantz aborde chaque aspect de la vie avec cœur et caractère. À la tête de Domfoam et T.R.A.M.S Property Management, il perpétue l'héritage de son défunt père tout en consacrant son engagement philanthropique à la Fondation Pomerantz, qui soutient activement des causes en faveur des enfants depuis 1991.