Terry Pomerantz et la Fondation Pomerantz s’impliquent de plus en plus dans la prévention de la violence faite aux femmes.
« La violence faite aux femmes prend des formes multiples, souvent sournoises. Petit à petit, l’agresseur démoralise sa conjointe, érode sa confiance en elle. Lorsque cette violence psychologique atteint son paroxysme, l’agresseur ajoute les coups et les viols. Ces agresseurs détruisent leurs victimes. Mortes en dedans, il faudra des tonnes d’écoute et de chaleur humaine pour que les yeux de ces femmes s’allument à nouveau ! »
La violence psychologique
Parmi les différents types de violence, la forme de maltraitance la plus vicieuse est sans doute la violence psychologique. L’agresseur décide de tout pour sa conjointe. Il lui ajoute des reproches, sur sa tenue vestimentaire, sur sa façon de regarder les autres hommes. Si sa conjointe s’aventure à lui parler de le quitter, il ira jusqu’à la menacer se suicider.
La violence spirituelle
L’agresseur empêche sa conjointe d’exprimer ses croyances spirituelles et religieuses en les dénigrant ou en les ridiculisant. Pour la « protéger » contre de telles idées, l’agresseur lui interdira de fréquenter ses lieux de cultes.
La violence verbale
Dans l’échelle des violences qui conduit un homme à battre « sa » femme, la violence verbale marque un point de bascule. L’escalade de la violence verbale envers « sa » conjointe et « ses » enfants culmine trop souvent en un premier geste d’agression physique : le coup de poing sur la table, la gifle, le crachat.
La cyberviolence
La cyberviolence est souvent la prolongation sociale de l’intimidation qui s’est développée en milieu scolaire, en milieu de travail ou au sein d’un groupe « d’amis ». Les messages que les agresseur.es diffusent sur les médias sociaux sont invasifs et harcelants. Certains agresseurs frustrés iront jusqu’à dévoiler publiquement des aspects très intimes d’une relation. Ils accompagnent volontiers leurs images de commentaires dégradants. Les conséquences sur les victimes peuvent être extrêmes.
La violence économique
La volonté de contrôle et de domination de l’agresseur l’amène soit à priver sa conjointe de toute ressource économique soit, au contraire, à l’obliger à travailler, parfois même à se prostituer. Il rend sa conjointe responsable des difficultés financières de la famille.
La violence sexuelle
La violence sexuelle débute souvent par des blagues un peu « épicées » qui pointent la conjointe. Les jeux sexuels deviennent des exigences que l’agresseur commande. Si sa conjointe ne s’y soumet pas, il l’agresse sexuellement. Au viol, il ajoute souvent la culpabilisation : « Tu ne m’aimes plus. Si tu me quittes, je ne sais pas ce que je ferai… »
La violence physique
La violence physique est la forme de violence conjugale la plus connue parce qu’elle est la plus visible et de plus en plus fréquente : la conjointe et les enfants pourraient être tués!
Il ne faut pas attendre que les tensions conjugales atteignent le féminicide et qu’il y ait aussi mort d’enfants pour aider une femme battue.
Comment aider une femme battue?
La violence conjugale est souterraine. Victimes de la honte, de la culpabilité, de la peur de nouvelles « punitions » de la part de leurs agresseurs, les victimes se taisent.
L’éducation des jeunes filles joue un rôle fondamental dans la prévention de la violence conjugale. Elle leur apprend à détecter les signes qui pourraient se traduire en acte de violence.
Les cours d’autodéfense sont aussi une excellente façon de préserver son autonomie, ne serait-ce que par l’assurance qu’elle donne aux femmes.
Les infirmières qui soignent trop souvent les femmes victimes de violence jouent un rôle important pour dépister la violence conjugale et la signaler aux autorités.
Terry Pomerantz ajoute : « Si vous réalisez que vous avez recours à une de ces formes de violence dans vos relations conjugales, n’hésitez pas à demander de l’aide à des organismes comme À cœur d’homme !
Vous aussi, les gars, faites partie de la solution! La thérapie familiale est aussi un excellent moyen de réparer une relation et d’empêcher qu’une autre femme soit battue. »
« Si vous subissez des violences conjugales, n’hésitez pas à faire appel aux refuges pour femmes battues. Ces refuges possèdent les ressources nécessaires pour « extraire » une victime du milieu toxique dans lequel elle se croit emprisonnée », dit Terry avec force.
Au secours!
Peu importe l’agression que vous subissez, n’hésitez jamais à composer le 911 dès que vous en avez l’occasion! L’arrestation de votre agresseur peut être immédiate.
Entrepreneur and prominent figure in Montreal's real estate and manufacturing sectors, Terry Pomerantz approaches every aspect of life with heart and character. At the helm of Domfoam and T.R.A.M.S Property Management, he carries on his late father's legacy while dedicating his philanthropic commitment to the Pomerantz Foundation, which has been actively supporting children's causes since 1991.